Même s’il est fréquent, le PPID (maladie de Cushing) est plutôt difficile à diagnostiquer. Les médecins vétérinaires avaient l’habitude de se fier aux symptômes typiques du PPID pour établir le diagnostic, comme la pilosité excessive et les anomalies de la mue. Ces dernières années, les tests diagnostiques sont devenus plus précis et peuvent désormais aider à établir le diagnostic plus tôt dans l’évolution de la maladie. Un diagnostic et un traitement précoces peuvent procurer aux chevaux atteints de PPID une meilleure qualité de vie.
En savoir plus sur les tests sanguins visant à diagnostiquer le PPID (maladie de Cushing) chez les chevaux.Les experts du Equine Endocrinology Group recommandent un test sanguin pour diagnostiquer le PPID (maladie de Cushing) chez les chevaux:
Dosage de l’ACTH
LA SCIENCE:
Une des hormones produites par l’hypophyse (partie du cerveau responsable du PPID) est appelée « ACTH ». Lors d’un PPID, les taux d’ACTH ont tendance à être supérieurs à la normale car l’hypophyse est hyperactive.
LE TEST:
Le dosage de l’ACTH vise à mesurer la quantité d’ACTH dans le sang. Si la quantité d’ACTH est supérieure à la valeur de référence, le diagnostic de PPID est considéré comme positif
Quel est le pronostic pour les chevaux atteints de PPID (maladie de Cushing)?
Lorsque les médecins vétérinaires se fiaient à l’apparition de symptômes et de signes cliniques pour diagnostiquer le PPID, dans bien des cas, la maladie était déjà avancée au moment du diagnostic. Par conséquent, même avec un traitement, l’espérance de vie des chevaux atteints de PPID était courte. Aujourd’hui, le PPID est de mieux en mieux compris par la communauté équine et les symptômes sont reconnus plus tôt, ce qui permet un traitement précoce et une qualité de vie améliorée pour les chevaux atteints de PPID.