Qu’est-ce que l’herpèsvirus équin?
L’herpèsvirus équin, qu’on appelle parfois le virus de la « rhinopneumonie » (ou « rhino »), est un virus courant que l’on retrouve chez de nombreux chevaux dans le monde. Il existe neuf virus identifiés dans la famille de l’herpèsvirus équin. Les deux plus pertinents pour les populations équines domestiques sont l’herpèsvirus équin de type 1 et l’herpèsvirus équin de type 4.
Le temps écoulé entre l’infection et l’apparition des symptômes peut être aussi court que 24 heures, mais est généralement de 4 à 6 jours (ou plus).
Les types 1 et 4 causent tous les deux une maladie respiratoire.
Des troubles neurologiques sont aussi généralement associés au type 1, mais rarement au type 4.
Des avortements sont généralement associés au type 1, mais rarement au type 4.
L’herpèsvirus équin peut toucher tous les chevaux, indépendamment de l’âge, de la race ou du sexe, mais les signes cliniques peuvent varier d’un cheval à l’autre.
Les chevaux peuvent être infectés par le virus et le transmettre sans montrer aucun signe ou symptômes de maladie.
Comment les chevaux contractent-ils l’herpèsvirus équin?
L’herpèsvirus équin peut être transmis à la fois directement et indirectement par des chevaux infectés à des chevaux non infectés. Le virus peut survivre jusqu’à 7 jours dans l’environnement dans des conditions normales, mais jusqu’à un mois dans des conditions idéales.
Le mode de transmission le plus courant de l’herpèsvirus équin est le contact direct entre les chevaux. Les chevaux infectés excrètent généralement le virus dans leurs sécrétions respiratoires pendant 7 à 10 jours, ou plus, après l’infection initiale. Les juments qui ont avorté excrètent également le virus par voie respiratoire, ainsi que dans les liquides et les tissus fœtaux hautement infectieux.
Les chevaux peuvent aussi contracter l’herpèsvirus équin de façon indirecte. Les sécrétions nasales des chevaux infectés peuvent contaminer des objets tels que le matériel de pansage, l’équipement d’équitation, les remorques, ainsi que les mangeoires, les buvettes et les seaux d’eau. Les gens peuvent également transmettre le virus d’un cheval à l’autre par leurs mains ou des vêtements contaminés.
Symptômes et signes cliniques de l’infection par l’herpèsvirus équin
Les symptômes et les signes cliniques d’une maladie respiratoire associée à l’herpèsvirus équin sont les suivants:
Fièvre en deux phases,
atteignant un pic après 1 ou 2 jours, et après 6 ou 7 jours
Écoulement des yeux et des naseaux,
avec une toux minimale
Augmentation du volume des ganglions
La maladie neurologique associée à l’herpèsvirus équin, parfois appelée « myéloencéphalopathie causée par l’herpèsvirus équin », est généralement soudaine et progresse rapidement.
Les signes cliniques d’une maladie neurologique associée à l’herpèsvirus équin sont les suivants:
Signes respiratoires minimes à part un écoulement nasal,
Fièvre,
généralement l’un des premiers signes de l’infection par l’herpèsvirus équin; une fièvre inexpliquée devrait faire soupçonner l’infection
Faiblesse des membres postérieurs
posture en « chien assis », difficulté ou incapacité à se tenir debout
Incoordination et trébuchements,
(effets légers de la maladie)
Incontinence urinaire
Inclinaison de la tête
Perte de tonus de la queue
Prévention et traitement de l’infection par l’herpèsvirus équin
Le pronostic de l’infection par l’herpèsvirus équin varie:
Dans les cas typiques, l’issue est généralement favorable, et les chevaux se rétablissent en quelques semaines.
Dans les cas de maladie neurologique plus avancée, comme chez les chevaux qui sont incapables d’uriner ou de se tenir debout, le pronostic est mauvais.
Le traitement des chevaux infectés par l’herpèsvirus équin est une combinaison de soins de soutien et de prise en charge des symptômes. La fièvre, la douleur et l’inflammation sont souvent traitées par des anti-inflammatoires non stéroïdiens, et certains chevaux peuvent nécessiter un soluté intraveineux. Des médicaments antiviraux peuvent être utilisés pour réduire le risque de développer une myéloencéphalopathie chez les chevaux infectés ou exposés au virus.
Des mesures préventives peuvent être prises pour réduire le risque de transmission de l’herpèsvirus équin et d’épidémie, telles que les suivantes:
Vaccination
Des vaccins sont disponibles pour aider à prévenir la maladie respiratoire et les avortements associés à l’herpèsvirus équin et à réduire la virémie (la présence du virus dans le sang). Comme le vaccin contre l’herpèsvirus équin est un vaccin optionnel selon le risque, consultez votre médecin vétérinaire pour déterminer s’il est indiqué pour votre cheval.
Biosécurité
On peut réduire le risque d’infection par l’herpèsvirus équin dans les installations publiques, comme les écuries de pensionnaires ou les lieux de concours, en élaborant et en suivant un protocole de biosécurité. Les protocoles de biosécurité varient en fonction de chaque situation spécifique et visent à réduire le risque qu’une maladie infectieuse soit introduite dans un endroit par des animaux, par des personnes ou par de l’équipement.
dont les vaccins VETERA® et CALVENZA® peuvent aider à protéger votre cheval.
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